Tout d’abord, je dois dire que la chose qui m’a le plus chagrinée dans ce tome reste la réaction de Bella sur le long terme. Qu’elle soit effondrée, d’accord : Edward est son premier amour. Qu’elle ait terriblement de mal à remonter la pente, ok : il l’a introduite à un monde fantastique. Mais cet état de danger perpétuel dans lequel elle cherche à se vautrer, sans penser aux répercutions possibles sur sa famille m’a plutôt énervée. Même son attitude envers Jacob ne m’a pas franchement plu, je l’ai trouvé très égoïste en réalité. Et pourtant, Jacob n’est décidément pas le personnage que je porte le plus dans mon cœur. Edward, lui, m’a manqué. Même s’il apparaît au travers des hallucinations de Bella pour la supplier de ne pas mettre sa vie en danger, son calme et sa détermination à protéger l’âme humaine qu’il chérissait m’ont laissée nostalgique. Nostalgie que la présence et la « fraicheur » de Jacob n’ont pas su combler. L’introduction des loups est assez réussie et encore une fois, j’ai aimé le concept d’amour indicible induit par l’imprégnation. Le retour et le décès de Laurent permettent de redonner à l’histoire un rythme assez soutenu, en prévision de la vengeance encore plus terrible de Victoria. La rencontre avec le puissant clan italien et les retrouvailles avec Edward m’ont dans l’ensemble plu : le dilemme quant à la transformation ou non de Bella tombe à point nommé pour elle. J’ai tout de même trouvé très étrange, pour un clan supposé faire régner l’ordre dans le monde vampirique (et maintenir leur espèce inconnue des humains), d’être capable de décimer lors d’un seul repas, autant d’humain sans être un jour inquiété.
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