Willy, vagabond un peu poète, se sentant mourir, est à la recherche de son ancien professeur, madame Swanson qui habite Baltimore, pour lui confier son oeuvre écrite et son fidèle compagnon, son chien "Mr Bones". Mais Willy meurt avant d'avoir retrouvé madame Swanson et Mr Bones se retrouve seul, sans ce maître qui fut tout son univers et qui doit se trouver à "Tombouctou", l'au-delà des bienheureux. Il s'enfuit pour échapper à la fourrière et essayer de trouver un nouveau maître.
La présentation est lourde et rébarbative : phrases très longues, paragraphes pouvant dépasser deux pages, sans aucune aération. A cette lourdeur, ajoutons que les cents premières pages du roman sont un long monologue de Willy, retraçant sa vie et sa jeunesse. C'est assez fastidieux et se réduit souvent à un verbiage ennuyeux. Les cents pages suivantes rapportent les tribulations de Mr Bones à la recherche d'un havre et de paix. C'est une peinture alerte et caustique d'une certaine société américaine. Ce chien qui pense, médite et rêve à son maître, ne laisse pas indifférent. Après lecture, on ne voit plus tout à fait les chiens du même oeil. A conseiller aux amateurs de chiens, en leur recommandant de résister aux cent premières pages.