Voici un roman complexe et intense non dépourvu de la poésie propre à Stefansson mais je n’ai pas autant vibré qu’à la lecture de Lumière d’été, puis vient la nuit !
Non pas à cause de la multitude de personnages ni des nombreuses époques évoquées mais parce que j’ai eu l’impression parfois de textes comme une verrue et plus particulièrement avec le quasi monologue de Ásmundur ! Ce passage m’a tiré de l’état évanescent où m’avaient plongé les pensées de l’amnésique narrateur !
J’ai vraiment apprécié le chemin pris pour aller de la genèse des familles jusqu'au temps présent, un voyage temporel captivant. Même si la finalité était une certitude, son contenu et la manière d’y arriver ne se dévoilaient que petit à petit !
L’amour, la mort, l’absence, la trahison tout est bien évoqué sur une tombe près de l’église où le narrateur reprend conscience : "Ton souvenir est lumière, et ton absence ténèbres"
Tonabsencenestqueténèbres #NetGalleyFrance