Illisible.
Je me suis pourtant accrochée pendant déjà trop de pages au prétexte que ce roman m'a été conseillé par ma meilleure amie mais c'est impossible. Je jette l'éponge, le bébé, l'eau du bain, ce que vous voulez.
Ce roman semble avoir été écrit dans le seul but d'illustrer l'expression "être écrit avec les pieds".
Le texte est archi surchargé de détails complètement insignifiants et je ne peux pas imaginer aller au bout des presque 800 pages, dans la même veine que ces deux extraits que je trouve particulièrement édifiants et représentatifs de la nullité globale du récit et du "style" de l'autrice :
"Il ne s'y est pas trompé. Il y a un bruit d'eau. Le ruisseau passe ici, il longe le parking. Ca va être agréable de dormir ici. Il jette un coup d'œil à Joanne. Elle dort toujours. Il sort du véhicule et se dirige tout droit vers l'eau, se laissant guider par le bruit. Il suffit de traverser le parking et de couper à travers une bande d'herbe. Le ruisseau est là, derrière les arbres. L'eau dévale tranquillement, saute par-dessus les galets, les contourne, entraîne ça et là une branche d'arbre... Un petit chemin de terre longe la rivière."
"Il choisit un sandwich dans la vitrine réfrigérée, puis il déambule dans les rayons. Il ne sait pas si Joanne a quelque chose à manger. Il décide de prendre un paquet de chips au cas où et deux compotes. Il attrape une boîte de conserve de petits pois et une autre de lentilles. Au cas où... Cela constituera quelques réserves. Arrivé à la caisse, il ajoute une bouteille d'eau à ses courses et tend sa carte bleue. "Seize euros quarante-six, s'il vous plaît.""
Mes yeux saignent, mon cerveau aussi. Next.