Le choc.
Ce livre m'a été conseillé par ma meilleure amie, ça ne m'étonne pas d'elle.
Je n'ai pas pu le lâcher et j'ai été émue plus d'une fois. Presque trop. J'ai trouvé la fin insoutenable. J'en voulais à l'auteur de me torturer à ce point. Moi qui ne supporte pas la sensiblerie, c'est bien ma veine!
Oui, il y a quelques longueurs. Au démarrage j'ai peiné à m'attacher à Joanne. C'est long, pesant, malaisant. Il y'a des répétitions un peu agaçantes (les nombreux "haussements d'épaules")... mais pour le reste, c'est très réussi. Au point que j'ai fini par souffrir avec les personnages.
Même si l'histoire est cousue de fil blanc, le périple reste intéressant et l'intrigue suffisante pour maintenir ma curiosité. Je dirais que ça manque de légèreté (et pour cause!), d'humour... car la joie est toujours voilée par la tristesse.
Cette histoire est à la fois poétique et cruelle, tendre et dure. Ces deux aspects, présents dans la vie de tout un chacun, sont ici poussés à l'extrême, de manière subtile mais appuyée, presque moralisatrice (les nombreuses citations philosophiques y jouent un grand rôle). Mais dans le fond, j'ai beaucoup apprécié la justesse des sentiments, qui vient nous cueillir dans un final poignant.
Pour les personnes qui vivent la maladie ou le deuil, soyez prudents. Ce livre en est gorgé.