En août 1944, Saint-Malo est pilonné plusieurs jours. Une jeune Française et un soldat allemand sont piégés dans la cité en train de s'effondrer. C'est le climax où convergent les trajectoires des personnages. Le récit débute dix ans plus tôt. Nous suivons l'enfance parisienne de Marie-Laure, aveugle, qui connaît le Muséum dans ses moindres recoins, et celle de Werner, orphelin, en Sarre. Marie-Laure et son père se réfugient à Saint-Malo en 1940. A cette date, Werner se trouve dans une école paramilitaire nazie et ne tardera pas à être envoyé sur le front russe. Cette œuvre n'est ni un roman sentimental au dénouement convenu, ni une épopée guerrière triomphale. C'est un récit de survie, physique et morale, pendant une période sombre.