D’où on a l'infortune d'apprendre au moins deux choses : d'une part des mots inutiles mais pittoresques (globigérines, tréponème, guano solaire ?, saltigrade , mélampyre, scissiparité, ouate thermogène), d'autre part qu’Aragon avait une assez bonne estime de lui-même et de ses capacités. Donc le monde se divise en deux, d’un côté Aragon et les crétins/ou la « crétinisation ».
Hormis un passage sur « le mal du siècle » : « Siècle n’est pas défini, et à l’arbitraire acceptable qui débite le temps par tranche, substitue par métonymie vers le quart d’un siècle conventionnel une conception séculaire qui ne respecte ni l’étymologie ni le calendrier », c'est ronflant et moins efficace que l'ouate thermogène pour calmer les douleurs musculaires.
Tout ceci est dommage parce que son texte vulgaire-chic contient des insultes soignées : "petit cartilage crasseux" ou encore « Je n’ai pas l’intention de discuter avec une couenne faisandée. Tu es une de ces saloperies dont l’idée seule schlingue (...) Réfléchis. La paralysie générale te gagne, tu as eu récemment de mauvais réveils, et ton miroir t’apprend déjà sur ta loque des choses… inquiétantes. Je ne t’en dis pas plus. Un accident est très vite arrivé ».