Si Dostoïevski est bien décrit et analysé, c'est moins le cas de Balzac et Dickens, dont les portraits apparaissent assez légers, face à celui de l'auteur, en effet attiré par la description des passions, la psychologie, les inspirations nationales et divines.
J'avoue avoir davantage attendu de cette trilogie, au regard des magnifiques biographies historiques dont Stefan Zweig s'est fait l'auteur. Il donne de bonnes grilles de lecture pour le Français et le Britannique, davantage pour le Russe, dont la vie, ses travers et ses souffrances sont retracés.
J'attendais une analyse des bibliographies respectives, ce qui est un peu fait pour Dostoïevski, quasiment pas pour les deux autres, dont l'oeuvre est pourtant foisonnante.
J'y ai appris des choses, et ne renie pas un certain plaisir à cette lecture, qui donne les sources d'inspiration d'un écrivain que j'aime bien, mais je reste quelque peu sur ma faim, ce qui est bien la première fois chez lui.