Petite déception avec ce Musso. En général, ses lectures sont plaisantes sans être des chef-d’œuvres, mais font parties de ce que j'appelle de bons livres de plage. C'est à dire sans prise de tête et une petite histoire sympathique.
Ici, on retrouve Madeline (héroïne de l'appel de l'ange) qui va se trouver en colocation avec un dramaturge taciturne et alcoolique. Le duo improbable fonctionne facilement un peu trop rapidement et se lance sur la disparition du fils d'un célèbre grand peintre. Au départ, je me laisse quand même embarquer dans l'histoire avec plaisir. Histoire qui se prolonge à New York bien évidement. Je crois que pas un Musso n'a pas côtoyé cette ville ! D'où mon incapacité parfois à les différencier rapidement.
Bref, je suis donc sur les traces de l'enquête et ça fonctionne plutôt pas mal. Mais à la fin, d'un coup d'un seul, on nous balance l'intrigue et la clé du mystère. Je me suis même dit que c'était une fausse piste semée par l'auteur. Ben non, après nous avoir tenus en haleine (oui, bon j'exagère un peu, disons plutôt après nous avoir baladé), on nous dévoile tout.
Et s'il a voulu nous surprendre avec le choix de route fait en dernière minute par les protagonistes, je dirai pour ma part que ça a rajouté un peu d’invraisemblance.
Oh j'aime pas cette fin bâclée !! C'est quoi le soucis, c'est qu'il fallait que Mr Musso rende sa copie avant l'été ? N'est pas auteur de polar qui veut !
Une déception donc. Ma seule joie est de me dire que je l'ai lu un peu avant mes vacances et que mes après-midis plage ne seront donc pas entachés par cette lecture.