Attention, spoilers :
Mon 1er livre de Guillaume Musso, et un sentiment mitigé au final :
-> Côté saveurs, le suspense est franchement prenant, les références culturelles placées ici et là plutôt appréciables, les réflexions sur certaines personnes ou situations pas dénuées d'intérêt, et le style simple et lisible (bien que cette opinion ne soit semble-t-il pas partagée par tous ici)
-> Côté horreurs, l'ensemble manque violemment de crédibilité (ce que le style romanesque n'interdit pourtant pas), les personnages sont trop stéréotypés et leur alchimie douteuse, tandis que l'épilogue en forme de happy ending, qu'on pressent hélas dès les premières pages du roman, constitue une hérésie (Ex : le dramaturge misanthrope dont la vie retrouve subitement des couleurs, la flic qui voulait justement une famille, et l'enfant, adopté par eux sans rien dire à personne, qui semble avoir miraculeusement oublié son passé).
Deux exemples de ces invraisemblances qui abîment à mon sens l’œuvre :
-> Le groupe des Artificiers est constitué de 3 personnes aux vies hors normes : un peintre de génie, une délinquante qui s'en prendra à l'enfant de ce dernier pour se venger, avant de le refiler innocemment au troisième, lequel s'avère en réalité être un tueur en série ciblant justement les enfants !
-> Si je comprends bien l'épilogue, le tueur en série restera finalement un policier admiré par ses collègues, tandis que les familles de ses autres victimes ne connaîtront jamais la vérité ?