Oui, le roman perd un peu de son mystère en tranchant. Car le roman est un roman paranoïaque et le lecteur peut facilement s'identifier à son personnage principal, Rosemary, qui ne cesse de se demander si tout ça ne vient pas de sa tête, de ses angoisses, ou si elle a raison d'avoir peur. Et d'avoir peur de quoi, d'ailleurs ? Que se passe t-il ? Le roman a des qualités, il sait vraiment installer un climat d'angoisse et assez trouble, à jouer sans trop en faire sur un côté inquiétant et oppressant... jusqu'à la fin, où le livre tranche entre le fantastique et le réaliste, ce qui fait perdre un peu d'éclat au roman, sans pour autant faire oublier les qualités du livre.