Un début dans la vie est un récit de dialogues, vu qu’il se passe en grande partie dans une diligence où diverses personnes échangent sur tout et rien (une chevauché fantastique sans la menace des indiens en somme).
Pour ce court roman, Balzac adopte à la fois le ton de la fable et de la farce vu qu’à l’intérieur du véhicule, de jeunes personnes vont se mettre à raconter des mensonges embellissant leur vie, et ce afin d'impressionner leurs compagnons de voyage. Par exemple, un jeune clerc se fera passer pour un ancien soldat héroïque.
Malheureusement pour eux, ces paroles légères auront de grandes conséquences sur leur carrière et sur toute leur vie, ce qui donne au récit un côté fort moralisateur (faire toujours attention à ce que l’on dit en public). Comme dans une fable, les personnages sont à peine esquissés, ce qui n’est pas un problème en soi. Par contre, le récit s’éternise un peu trop une fois que l’action se déroule en dehors de la diligence. Cela aurait mérité d’être un peu plus court.