Un enfant de la balle par -Margaret-
Ce livre est étonnant mais passionnant, j'ai eu du mal à le lacher durant toute ma lecture. Ce livre démarre comme un policier mais on est à des années lumières d'un roman policier classique. UN enfant de la balle est un pavé, plus de 700 pages mais je n'ai jamais trouvé que ce livre souffrait de longueurs, ce qui est plutôt rare. Souvent lorsque je lis un bon pavé, il va bien arrivé un moment où j'ai envie de tourner les pages. Ce ne fut jamais le cas. C'est un bon point. Comment j'explique ça ? D'abord, l'écriture d'Irving est fluide et passionnante, il sait raconter des histoires. Un enfant de la balle comprend des histoires assez rocambolesques, mais on y croit car les personnages sont tellement torturés, travaillés. On ne peut se douter de leurs réactions. Irving adore les digressions mais il sait tellement bien les tenir, surtout que ses sujets de prédilections parlent à tous. A la fin de ce livre, je me demande comment l'auteur a trouvé de telles idées (d'ou sort il toute cette imagination? Je suis impressionnée), comment réussit il à imbriquer toutes ces histoires, tous ces sujets pour créer un roman, sans jamais lacher son lecteur ? Je pense que c'est l'art du romancier. De plus, l'auteur porte par des valeurs de tolérance durant tout le livre, ce qui n'est pas pour me déplaire. Un enfant de la balle est un superbe livre et je suis pour l'instant séduite et impressionnée par Irving.