Publié sur L'Homme Qui Lit
Voilà un roman que j’avais repéré à l’occasion de la rentrée littéraire mais que je n’avais pas acheté, parce qu’il faut bien faire un choix ! Grâce à l’amoureux, au Père Noël et la complicité de ma libraire, je l’ai reçu en cadeau en fin d’année. Le narrateur est un petit garçon d’une dizaine d’année qui passe ses vacances chez sa grand-mère, en l’absence de sa mère, et qui rêve de se retrouver dans ces familles qu’il observe à loisir à la plage pendant l’été.
Il rencontrera Baptiste, un autre garçonnet de son âge, avec qui ils auront l’une de ces amitiés estivales spontanées qui permet à deux inconnus de profiter de quelques semaines de vacances ensemble comme s’ils étaient les meilleurs amis du monde depuis toujours.
Des dissections de méduses mortes sur la plage en dîners dans la famille de Baptiste, où tous ses tourments se portent sur cette mère qu’il rêverait d’avoir, nous sommes transportés par la nostalgie de cet été particulier, où la solitude d’un enfant sans parents ne doit son salut qu’à une belle amitié lui offrant une famille ordinaire par procuration.
Si j’ai aimé la douce nostalgie de ce roman qui se lit très bien et m’a rappelé mes propres souvenirs estivaux, faits d’amitiés éternelles, d’aventures exaltantes et de promesses non tenues, j’ai parfois été un peu perdu dans la narration du roman, avec cette impression de passer à côté de certains passages et de ne pas saisir la fin de l’histoire.
Un jour ce sera vide d’Hugo Lidenberg, a paru aux éditions Christian Bourgois le 20 août 2020.