De la littérature pour de la littérature. Si Hugo Lindenberg réussit parfaitement sur le plan purement littéraire, il n'est pas parvenu à m'intéresser véritablement, la faute à de nombreux passages trop nébuleux pour le pauvre lecteur sans prétention que je suis. Le thème de la honte sociale mis en exergue en quatrième de couverture n'est vraiment traité que par des descriptions au premier degré qui n'explorent que superficiellement la question. Malgré un talent évident, l'auteur n'évite pas pour autant les clichés avec la famille idéale qui ne va pas si bien que ça, même si elle est enviée par le jeune narrateur de dix ans élevé, lui, par une grand-mère et une tante dont il a honte.