Un vers d’Aragon repris dans une chanson de Ferrat et voilà la culture qui s’invite au rond-point ! Les gilets couleur luciole, Grégoire Delacourt raconte leurs histoires dans « Un jour viendra couleur orange » vue de l’angle d’une famille comme il en existe des milliers dans la France d’aujourd’hui.
Lui, c’est Pierre longtemps dans une boîte tranquille qui faisait sa fierté puis la précarité, le licenciement, la galère! Heureusement, après un mi-temps comme vigile. Mais ça ne redonne pas la fierté, au contraire. Car sa confiance s’est depuis longtemps effilochée. Il a cru à tous les discours et même a voté en noir. Mais, là, c’est fini ! Alors, premier rond-point, première violence, la plus difficile ! Après le flot est lâché et Pierre ne s’arrête plus !
Elle, c’est Louise, infirmière qui a choisi volontairement le sixième étage de l’hôpital, celui des soins palliatifs. Elle sait sa présence indispensable même si après son boulot, elle revient fourbue et épuisée.
Au retour, elle retrouve Geoffroy, son fils de 13 ans, un savoir encyclopédique mais une solitude à faire fuir plus vite encore que sa peur d’être touché. D’ailleurs quand il y a trop de bruit, il hurle encore plus fort pour ne plus avoir mal. Pourtant, la petite Djamilla a su lui prendre la main…
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