Chaque Agatha Christie même les moins bons gardent une atmosphère inimitable. Un peu désuète peut-être. Celle des petits villages, des campagnes où tout le monde se connaît et sait tout sur son prochain. Et aussi, même s'il ne s'agit pas de la haute société anglaise, des secrets enfouis et qu'on aimerait mieux ne pas voir déterrer.
Dans Un meurtre sera commis le..., c'est exactement ça. Une petite bourgade figée jusqu'au jour où un entrefilet dans la gazette locale indique qu'un meurtre aura lieu très précisément tel jour à telle heure. Là où habituellement, les meurtriers se font discrets, celui-ci prévient par avance son forfait. Admettez que ça met l'eau à la bouche et que ça donne envie d'en savoir plus.
Si le meurtre a bien lieu, cela va s'avérer un peu plus compliqué que ça. Souvenons-nous de la maison du Péril et de la pauvre Nick miraculée à plusieurs reprises. Là, c'est un peu pareil. Il ne faut pas tout prendre pour argent comptant. Chez Agatha Christie, tout le monde peut être coupable à la fois.
Ah là là, ce que l'argent peut faire faire.