Dans ce roman Graham McNeill présente la légion des Thoushand Sons menée par leur charismatique Primarque Magnus "le Rouge".
Ces guerriers-sorciers sont passés maîtres dans l'utilisation des puissances obscures telles que : la Divination, la Pyrokinésie, la Biomancie, la Télékinesie, ou encore la Télépathie. Ces pouvoirs combinés lors des combats font de cette légion une armée incroyablement puissante.
La réussite du roman réside principalement dans la mise en scène abyssale du drame de cette légion maudite.
A l'origine tout semble idéal, mais rapidement, on découvre, une fois encore, que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles le paraissent. Un secret qui se tapit au cœur de cette légion, va peu à peu jouer au bénéfice des forces du Chaos.
Aveuglé par sa trop grand confiance en son intelligence et par la justesse de sa cause, Magnus n'arrivera pas à éviter les chausse-trappes qu'il va lui même involontairement développer autour de lui.
Lui qui souhaitait, à l'image de l'Empereur, combattre le dogme et l'ignorance, il se verra défait par ces mêmes forces.
Paradoxe ultime, en condamnant Magnus afin de se protéger du Chaos, c'est le Chaos qui gagne en force et l'humanité qui se retrouve amoindrie. Le héros brisé, sera rejeté, malgré lui, dans les rangs des Hérétiques.
"Un millier de Fils" figure dans mes romans préférés de l'Hérésie d'Horus, en grande partie pour ce background de légion surpuissante et maudite, pour ses héros charismatiques : le Primarque Magnus et son bras droit le sorcier Ahriman, ainsi que leurs ennemis héréditaires les Spaces Wolves que tout oppose.
Ce roman se poursuit en quelque sort avec "Prospero Brûle" (au titre trompeur) qui développe plus en détail la Légion de Leman Russ, les Spaces Wolves.