Comme toujours avec Maylis de Kerangal, la langue est travaillée, c'est très littéraire. Pas toujours facile à lire, surtout lorsque se multiplient les termes techniques de peinture, à tel point que je suis surpris que ce livre puisse être un best seller. L'effet Réparer les vivants sans doute...
Partagé entre ennui et admiration donc, jusqu'à la dernière partie, sur Lascaux, qui, elle, trouve un véritable souffle. Là, le roman m'a vraiment emporté, enfin. Dans le même esprit, je pense à Naissance des fantômes, de Marie Darrieusecq : même langue superbe, même difficulté à tourner les pages.
Pas le meilleur de Maylis de Kerangal, mais même quand l'étiage est bas elle reste une grande écrivain (à la différence, pour le coup, de Darrieusecq dont la Mer à l'envers est très peu littéraire).