Aventure davantage parisienne qu'enchanteresse dans laquelle tournaillent des personnages insipides, à commencer par l'héroïne, une jeunette de douze ans qui, en présence de l'autre sexe, agit comme une adolescente absurdement énamourée.
L'histoire est un tel fourbis — répétitif encore ! — que j'ai eu l'impression d'ingurgiter un nombre conséquent de pages quand il s'agit en fait d'un roman minuscule. Les actions se succèdent sans véritable logique, la magie est mal exploitée et les personnages secondaires passent à la trappe de façon aléatoire. Même les « pouvoirs » du bon gros méchant (l'ogre peu effrayant qui sourit sur la couverture) sont ridicules. Le pire étant qu'au milieu de tant de niaiserie, il y a des scènes abominables avec collection de gens décapités, dévorés, désossés... De quoi donner de beaux rêves aux lecteurs modèles pensés par Paul Beorn (mais qui sont-ils ?).