Les bonnes choses

Je précise tout de suite que je n'ai pas fini le livre mais loin de moi l'idée d'être injuste. En effet, l'auteure a une plume magnifique, à la fois simple mais sachant mettre de l'emphase sur ce qu'elle aime, la nourriture, parfois jusqu'à la sacralisation. C'est notamment le cas avec la première chronique sur les bières belges disponibles au Japon, il y a en effet tout un cérémonial avec les tireuses de l'époque, franchement un grand moment de littérature, j'étais exalté ! Le problème, c'est que ses chroniques je suppose sont des commandes d'un journal ou d'un éditeur, et on se retrouve avec des sujets centraux comme les cantines d'entreprise, et autres merdes inintéressantes, car il y a des éléments culturels à saisir mais franchement, aucun plaisir gustatif et on sent que l'auteure elle-même peine à trouver l'intérêt de ce qu'elle raconte. Bon, moi j'ai le défaut de ne pas savoir persévérer dans un livre, si un passage me gonfle je laisse tomber et c'est ce que j'ai fait.