Comme pour "La vallée de la peur", j'ai été surprise par la construction narrative de cette "Etude en rouge" où l'on fait la connaissance de Watson et de son fameux colocataire, Holmes. le roman se divise en deux parties, d'abord l'enquête puis la genèse du mobile ayant entraîné le crime. Entre ces deux parties, pas de transition mais un retour vers le passé abrupt.
J'ai pris plaisir à assister à la rencontre entre Watson et Sherlock Holmes, une paire de complices comme on en trouvait peu, alors, en littérature. L'auteur use du tandem pour mettre en avant son détective qui démontre ses théories et ses techniques d'investigation à Watson, au plus grand profit du lecteur.
L'histoire en elle-même est assez banale - d'ailleurs le roman ne connut pas un grand succès à sa parution - mais l'originalité vient de ce que l'action se situe en Angleterre et dans l'Utah ; voyage garanti.
J'ai été peu émue par les personnages et le sentiment de vengeance qui anime le meurtrier mais la lecture reste plaisante, bien plus, en tout cas, que celle de "La vallée de la peur" dont je garde un souvenir d'ennui.