J'ai trouvé ce roman intéressant dans tous les sens du terme. Lire Conan Doyle a souvent été pou moi une source de plaisir, dans la mesure où chaque livre a son identité et son rythme spécifique. Celui-ci ajoute en plus une grosse touche de dépaysement et de fan service bien senti.
L'histoire est plus longue que les fameux recueils du Docteur Watson et permet une digression bienvenue avec un des personnages central de l'énigme.
Le rythme est excellent, parfaitement maîtrisé, surtout quand on voit qu'il s'agit d'un des premiers romans de l'auteur. Elle rebondit constamment et vous immerge dans un rythme et une ambiance pleine du charme de l'époque Victorienne. Les clins d’œil sur la société contemporaine de l'auteur sont moins saillants que dans les volumes suivants, mais les boutades sur l'emphase de Scotland Yard sont plutôt réussies.
Les personnages sont drôles, attachants et toujours dans le ton. Chacun a un rôle précis pour le développement de l'aventure, il n'y a pas de hasard la dedans. On découvre également avec joie l'évolution des relations entre Holmes et Watson, surtout avec la délicatesse et les petites touches d'humour très fines de Conan Doyle.
Quand à l'intrigue, elle est comme toujours bien trouvée. Peut être plus sombre que dans les autres volumes, mais tout aussi touchante et bien menée. Le rythme est excellent et les personnages secondaires toujours dans le ton.
C'est donc une excellente histoire, qui plus est particulièrement intéressante pour son rythme, son ambiance ou pour ce qui est assez rare dans la série; pour en apprendre un peu plus sur l'intimité du célèbre duo.
Un excellent moment de lecture.