Quand attendre devient un art… de la souffrance"

Si vous pensiez que l’impatience se limitait à refresh frénétiquement un suivi de colis, Une longue impatience va vous donner une toute autre définition… et pas la plus joyeuse.


Gaëlle Josse nous embarque dans une attente qui s’étire comme un chewing-gum collé à une chaussure, celle d’une mère dont le fils a disparu. Pas de messages, pas de signe de vie, juste un trou béant dans le cœur et beaucoup (beaucoup) de poésie pour le combler.


C’est beau, c’est intime, et ça fait mal là où ça chatouille l’âme. L’écriture est douce, mélancolique, presque musicale, un peu comme un slow triste qu’on écoute en regardant la pluie tomber sur la fenêtre (oui, on est dans ce mood).


Petit hic ? Le rythme contemplatif, qui peut donner envie de secouer les pages en hurlant : "ALLEZ, DONNEZ-LUI DES NOUVELLES À CETTE FEMME !!". Mais si vous aimez les émotions fines, les silences qui en disent long et les vagues sentimentales qui vous emportent sans prévenir, ce roman a tout pour vous charmer.

CinephageAiguise
8

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