Le sud de la Suède. C’est l’automne et la météo est une nouvelle fois pourrie. Linda patrouille dans les rues tout à son début de carrière dans la police. Tandis que son père vieillit et pense toujours à s’acheter une maison à la campagne.
Lorsque Martisson lui donne les clés d’une ancienne ferme à vendre, le commissaire se rend sur place plein d’espoir. Il visite, s’imagine dans les lieux. Et pour la première fois entrevoit le déménagement qu’il appelle de tous ces vœux. Déambulant dans le jardin, il trébuche contre un objet au sol. Il se penche. Et découvre une main humaine dont il ne reste que les os.
Téléphone en main pour appeler la cavalerie, Wallander maudit le sort qui s’acharne à le maintenir confiné dans son appartement du centre-ville d’Ystad.
Cet opus, l’avant dernier de la saga Wallander, n’est qu’une courte nouvelle pour une courte enquête qui plonge le lecteur dans la guerre de 40.
A la fin du bouquin, comme c’est souvent mon cas à la fin d’une nouvelle (sauf pour les grands nouvellistes comme Henry James ou Alice Munro), je suis resté sur ma fin. Le plat est trop peu consistant. Et même si les ingrédients n’ont rien d’insipides, je ne suis pas rassasié. Je préfère Henning Mankell avec 400 pages à sa disposition pour bâtir un récit complet. Avec ses fausses pistes, ses cafouillages et ses rebondissements. Son suspens. Et les états d’âme de notre commissaire qui transpirent lorsque la fatigue aidant, Wallander nous montre ce qu’il a dans le ventre.
On en redemande.