Simone de Beauvoir raconte la fin de vie de sa mère, hospitalisée après une chute, et finalement opérée pour un cancer. Cette fois-ci on est dans de l’autobiographie pure, avec son texte très chronologique. Mais l’auteur, si elle dévoile une partie de ses sentiments et de ses craintes, reste malgré tout très penchée sur sa mère.
Même si certaines scènes décrites sont gênantes et évocatrices d’un véritable mal être et des difficultés de l’accompagnement de la vieillesse et de la maladie, j’ai trouvé le style de Simone de Beauvoir très pudique finalement. Sans doute parce qu’elle parle davantage de sa mère que d’elle-même... Et c'est beau.