... avec ce huitième volet des Rougon-Macquart. L’hérédité chère à Zola est l'occasion ici d'observer un bout d'arbre généalogique, une branche malade, incarnée par Jeanne, soumise au dur héritage généalogique de deux faibles femmes : Adélaïde Fouque et sa grand-mère Ursule. J'avoue qu'encore une fois cette volonté d'essayer de démontrer quelque chose par ce biais m'a laissé de marbre.
J'ai plus été intéressé par l'histoire d'amour contrarié de sa mère, et sa relation avec son voisinage.
Un livre au style très fluide et agréable, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, malgré son histoire un peu dure, et son propos général qui ne m'a pas transporté plus que ça.
Mais encore une fois la forme est tellement accrocheuse, les personnages si bien plantés, le charme de cette tranche de vie sous le second empire a fait que je ne regrette pas d'avoir goûté cette nouvelle parenthèse de calme dans le cycle trépident des Rougon-Macquart.