L’histoire prend place peu de temps après les événements du premier volume. Nous sommes de retour en Cornouailles, sur l’île de Mount Polbearne où Polly tient désormais officiellement la boulangerie. Dès les premières pages j’ai pris plaisir à retrouver les magnifiques paysages décrits avec Jenny Colgan. Sa plume nous transporte littéralement sur l’île où la vie des marins et des quelques insulaires apparaît si délicieuse – la simplicité, la nature… – que lorsqu’elle prend des allures de cauchemar l’effet est saisissant.
Cependant ce deuxième volume se contente trop souvent de reprendre les éléments qui faisaient le succès du premier: paysages magnifiques, personnages attachants, le macareux… De plus l’arrivée d’un nouveau propriétaire à la boulangerie, avec les situations que ça engendre, crée un sentiment de répétition et laisse une forte impression de déjà vu. Au final, l’histoire manque du croustillant qu’apportaient la préparation du pain et la passion de l’héroïne, devenus quasi inexistants au détriment d’une intrigue terne et superficielle. L’écriture est toujours aussi fraîche et drôle, rendant la lecture agréable mais non indispensable.
Sur le blog