Cela va être dure, puisque chef d'oeuvre oblige, faire l'inventaire - trait d'esprit - du livre serais refaire le livre. Tout mérite qu'on s'y arrête, et un jour ce serais un exercice passionnant.
En sois je veux déjà notifier cet avis, de Nastasia, on ne peux plus complet, dont je ne répèterais pas le contenus.
Ici, j'aborderais mon rapport au livre d'abord :
A se première lecture, j'étais quelque perdus. Je trouvais certes le livre génial, mais j'ai eu l'impression que Steinbeck c'était assagie, que le livre sonnait presque comme, exagérons, un film, un coté scénario bien ficellé, qui laisserais trop peu de place au vivant.
Je me suis dit qu'il avait finit, par esprit politique, à faire un essentialisme, que les choses sois non pas une matière, mais des représentants de concept (représentant de commerce, je ne le fais réel exprès !), qu'il était réduit à leurs fonction efficace. Je restais sur cette idée, mais comme bien des chef d'oeuvre, ce qui est important n'est pas l'impact qu'on prends, mais le cratère qu'on garde et explore par la suite.
Tout cela m'est resté en tête, et finalement, j'ai compris mon erreur :
Steinbeck n'a pas manié des essences, il a incarnée les choses dans leurs épures. Le début du livre, Ethan ouvre le magasin, croise le banquier qui explique le point de dépars du livre, croise une amie qui lui parle bizzarement, dans bien des livres, cela sonnerais stupide ou forcé, ici j'ai crus qu'il en tirais des essences.
C'est bien plus simple et beau, il est arrivé a un moment tout est épuré, dans le sens légitime de rendre les choses pure, voir brute. il s'est défait de la vraisemblance, d'un naturalisme ou des petits rien inutile, mais pour un vrai esthétisme, celui de rendre chaque chose d'un poids fou, rarement un livre n'a réussis a placer une marche sur un trottoir si fort : Pas de description inutile des environs, pas de commentaire sur la vie, juste le simple fait de faire, que cette action en sois est important, que les petites choses comme les grandes sont importantes, qu'elles sont lié.
Donc, il n'y a pas d'essence, mais bien des détails qui sont au même poids que les actes importants, mais ses détails ne sont triviaux, quotidiens, mais jamais remplissage, jamais pour la simple coherence, mais toujours en tant qu'élément digne d'attention, dans leurs banales contextes.
De plus quel stupidité de voir des erreurs d'histoires, des facilités, des essences. Non, Steinbeck s'est débarrassé d'une chose : La vraisemblance, pour l'épure.
Reprenons ce que j'ai dis plus haut. Lors du premier jour de travail que l'on suit, trois personnage en tout, le banquier expliquant le braquage d'une banque, l'amie qui agie bizarrement, le chef de la boutique qui discute avec Ethan. Vraisemblable ? Pas vraiment, ce serais beaucoup pour un jour, et c'est en plus le premier que l'on suit.
J'invoque : « Je hais messieurs les vraisemblants. ». Mon esprit encore trop étroit se demandais ainsi si il n'aurais pas fallut le suivre depuis un moment, si cela n'eu pas été mieux qu'il rencontre ses personnages sur plusieurs jours, que la discutions prenne du temps, plus subtile.
C'est mon erreur, puisque le livre est d'une subtilité sans pareil, mon livre préféré de Steinbeck, mais ce n'est pas une subtilité d'un histoire d'un réalisme plus vrais que la réalité, mais bien d'une subtilité esthétique, artistique, d'un palette si grande, que jamais le livre ne cesse d'incarner le monde, et par quelle richesse !
Est-ce que l'histoire est "crédible", oui, "vraisemblable", bof, "réaliste", non, et pourtant, c'est un des romans qui saisis le mieux le réel. Je ne sais plus qui (quiS" au pluriel) a (on) dit que "l'art est un vrai mensonge", que c'est par son mensonge qu'il peut exprimer mieux la réalité qu'une photo (j'entends photo dans le sens technologique et non artistique ici) ou qu'un reportage. C'est par ce qu'il dit, comment il le dit, et ce qu'il choisis d'en dire, que l'art peux incarnée une réalité qui échapperais au commun de l'expérience personnel et de l'information.
C'est une des leçons que j'ai appris des grands écrivains, non pas le détails pour son banal, son quantitatif, mais justement rendre la justesse du commun, et cela est un exercice périeux !
Pour revenir sur le livre, en le relisant, j'ai certaines chose qui m'ont frappé. Le livre, comporte, énormément de parallèles, comme l'arrivé d'un nouveau capitalisme, le changement d'un pays, le texte de son fils "j'aime l'Amérique", qu'il ai triché, et que le texte est repris de vieux discours.
L'amours du pays -alors que le personnage en subit le changement, vers quelque chose qui en serais moins radieux - de son fils, est non seulement un mensonge, une triche vus comme moderne, une triche de compétition, pour être le meilleur, cela marche et il se fait prendre. Je dis bien "et", et non "mais", c'est quelque chose de courant dans la société néo-libéral qui se lance... Mais avec quoi il triche ? De vieux discours, hors temps, du vieux monde, de cent ans auparavant. Alors finnallement, quelle est le problème, qu'il a triché ? C'est dans l'air du temps ? Qu'il se soit fait prendre ? Ou que sa source n'est plus de son temps ?
Tout cela, Steinbeck le pose, l'incarne, mais jamais, JAMAIS il ne fera de parallèle. Je n'y avais même pas fait attention la première fois, certain diront qu'une oeuvre n'est pas faite pour être relus jusqu'à la perfection, mais ici c'est du grand : Pour saisir ce que je dis, il n'y a pas besoin de relire l'oeuvre, mais de l'avoir lus, de l'avoir expérimenté, et tout cela prendrais sens pour vus, John ayant mis tout cela, comme dis précédament, dans un épure.
Ainsi, tout est fondamentalement liés, et pourtant fondamentalement différents. Jamais deux choses glisseront l'un a coté de l'autre, pour que l'on se dise "ok il faut comprendre, cela est comme cela", voir pire, "cela est une métaphore", mais bien que tout résonnent en harmonie, mais chacun sur une note à sois.
Tout dans le livre mériterait qu'on s'y attarde, et dès qu'on aborde un point, comme plus haut, on en aborde dix autre, on pourrais parler de la famille, du travail, de l'amérique, juste avec ce que j'ai ouvert plus haut, et simplement avec ce qu'il y a dans le roman.
Pour le style, l'esthetique de Steinbeck, je pense qu'aucune traduction ne lui rend hommage. Mais, je trouve qu'on parle beaucoup des mots de l'auteur, ce qui finit par tenir un discours ridicule, ou les mots serais tous indépendants les un des autres, et serais en sois oeuvre.
Pour moi, ne le connaissant que de part les traductions, tout en souhaitant que ce monde des traducteurs s'améliore (mais cela demanderais aussi une réflexion matériel : On t'il les moyens financier ? Matériel ? Est-ce que cela est rentable ? Si non comment faire pour que la société tendent a avoir de meilleur traduction, qui, rendrons au mieux un livre dans sa force ?), force pour moi de constater que la traduction reste bonne dans les phrases, dans le rhythm. Je pense que l'on sous estime réellement le rhythm, qu'on le réduit à une simple métrique prosaîque. C'est bien plus, c'est bien plus que les mots d'une phrase, c'est aussi les phrase dans le sens, dans leurs ordres, et c'est aussi, et surtout, cette continuité :
Comment un roman nous fait éprouvé la temporalité, dans le sens que le temps existe.
Alors, Steinbeck ici, c'est un de ses livres, ou cette temporalité, ce mouvement, est le plus claire - les naufragés de l'auto-car étant déjà fort sur ce point - voir dans toute mes lectures confondus. Rarement, un homme qui sort réfléchirai, ne m'a parus plus tangible, plus vrai, plus juste que dans se livre.
Cette perfection dans la temporalité en tant qu'existence, dans la justesse de tout, des détails au grand acts, éprouvé comme on éprouve la vie - tout sur le moment au même niveau, c'est la mémoire qui décide ce qui sera plus en avant que d'autre - sur un theme d'une richesse, sur l'arrivé d'un nouveau capitalisme, évoqué par un jeu de resonance discret, dont chacun fait ses liens a son rhythm - jamais le livre ne fera de lui même un parallèle - servis par esthétisme franc, direct, d'une beauté dans sa simplicité, cernée par quelque discrète réflexion d'Ethan, dont, de ce livre, un de mes chefs d'oeuvres.