Une très belle femme qui a perdu ses deux fils, un écrivain timide qui aime les vieilles, un nymphomane, une écrivaine talentueuse mais déboussolée, une nymphomane, des prostituées hollandaises, un tueur « Taupe »… Les personnages dépeints par Irving sont entiers (même si un étiquetage grossier est facile, la plupart d’entre eux nous montrent alternativement leur part d’ombre et de lumière tout au long de ces 650 pages) et attachants.
Je suis par ailleurs une grande adepte du style ironico-feutré de l’auteur : on ne sait jamais s’il faut interpréter son message à travers le prisme mi-figue ou celui mi-raisin. De l’art du camouflage.
Une très bonne lecture pour qui souhaite s’évader de ses trajets, masqués, en RER.