....il n'y a (presque) plus d'espoir.
Comme indiqué précédemment dans ma critique de "Haka", j'ai lu "Haka" et "Utu" a la suite, les éditions "Folio" les ont sorti dans une compilation nommée "saga maorie".
En 2010, j'ai eu le plaisir de parcourir la Nouvelle Zélande durant 6 semaines en tant que touriste.
Ceci sera donc la deuxième et dernière partie de mon commentaire sur ces deux bouquins.
J’étais réticent a continué la "saga maorie" tellement "Haka" m'avais laissé un gout un peu amer.
Et puis, c'est une bonne surprise, l’enquêteur est toujours déprimé et déprimant (et oui, c'est un peu communicatif) mais il effectue un enquête policière, en suite directe de celle (vaguement) effectuée dans "Haka".
Et là, j'ai lu ce que j'attendais du premier livre : une découverte de la société néo-zélandaise plus particulièrement du point de vue maorie, c'est un peu l'argument de base, non ?
C'est toujours aussi sanglant, toujours aussi moite, pour ne pas dire glauque, mais l'enquete nous fait decouvrir deux mondes qui se côtoient en ayant un passif de plusieurs siècles où spoliations, asservissements et magouilles diverses ont créée une totale incompréhension entre les deux bords et un antagonisme viscéral.
Au final, tout cela m'a donné envie de découvrir, au plus vite, "Mapuche" et "La Jambe gauche de Joe Strummer" car Caryl FEREY a encore des histoires a me raconter, et j'ai hâte de les lire.