Ouais, c'est bon. Démanteler, chapitres débiles, chapitres où les coudes saignent avec les mots de la bibliothèque, chapitres d'évangélisation des rats ou d'une psychanalyse des dents quelconque. Drôle. Un Pynchon qui s'essaye encore : un peu plus européen, moins excité mais dont les idées déjà le débordent. On apprécie la rencontre avec la famille Stencil, Profane (le personnage du roman, jocrisse à tout faire) ou le fameux Pig Bodine (déjà aussi génial que dans GR). La lecture jubile sauf quelques passages où on souffre (apparition une de La Valette) - par sadisme pynchonien et par traduction poussife et policière de Danzas (dont on saluera tout de même le mérite et le courage).
V. : Un seuil qui pynch et qui turbine quoi, labyrintherer gentil avant les ogres.