Vers la douleur
J'aime bien François Bégaudeau, le personnage médiatique, le prof dans "Entre les murs", et j'avais beaucoup apprécié son roman "La blessure, la vraie". Mais cette fois-ci, "Vers la douceur" (son...
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le 9 nov. 2019
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J'aime bien François Bégaudeau, le personnage médiatique, le prof dans "Entre les murs", et j'avais beaucoup apprécié son roman "La blessure, la vraie".
Mais cette fois-ci, "Vers la douceur" (son livre précédent, publié 2 ans avant) m'est apparu trop abstrait, trop décousu, trop hermétique.
Le texte est structuré en brefs chapitres à la chronologie incertaine, dans lesquels le héros, un journaliste sportif d'une trentaine d'années, décrit son quotidien amoureux, entre célibat assumé et conquêtes d'un soir. Bégaudeau croque ainsi une galerie de personnages plus ou moins pittoresques, dont la plupart demeurent hélas peu approfondis.
On retrouve certes l'humour ravageur et le style singulier de l'auteur nantais (mi-oral, mi-poétique), mais sur le fond rien de bien neuf à l'horizon dans le registre du mal-être des trentenaires urbains.
Et sur la forme je n'ai pas adhéré à cette non-histoire, jalonnée de références parfois absconses (les briquets Star Wars, le canard-brocolis...) et de saillies drolatiques un brin lourdingues.
On sent que Bégaudeau travaille beaucoup la structure des phrases et le rythme des mots, mais j'avoue qu'en tant que lecteur, cette dimension littéraire ne me captive pas si le récit n'est pas à la hauteur.
Pour tout dire, il a fallu me renseigner sur le web pour trouver quelques pistes explicatives : les personnages secondaires volontairement interchangeables ; Flup qui serait le double enfantin et positif de Jules, le héros cynique et désabusé.
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le 9 nov. 2019
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