Vers le phare par Hullabaloo
Il faut s'accrocher quand on lit du Virginia Woolf, et ce roman n'échappe pas à la règle. J'ai vraiment adoré "Mrs Dalloway" mais "Vers le Phare" ne lui est pas arrivé à la cheville.
"Vers le Phare" (ou "Promenade Vers le Phare") est, comme toutes les oeuvres de Virginia Woolf, bourré de références autobiographiques (ses parents réincarnés en Mr et Mrs Ramsay, le lieu au bord de la mère qui lui était cher pendant son enfance,...), mais également des thèmes récurrents dans son oeuvre comme son obsession du temps qui passe, l'emprise de la mer/l'eau, une étude approfondie des personnages, etc.
L'histoire, les personnages et le décor n'ont pas vraiment réussi à susciter un quelconque intérêt au fur et à mesure de ma lecture, sauf peut-être à partir du chapitre "Le Temps Passe" où la poésie de la prose de Virginia Woolf s'est révélée comme un diamant enfermé dans un écrin. Il se peut que je revienne vers ce roman dans quelques années et que toute sa splendeur m'apparaîtra enfin.
En attendant, mon intérêt pour Virginia Woolf ne s'en trouve pas pour autant diminué, mais ce roman ne m'aura certainement pas marquée.