Victor Hugo meurt le 22 mai 1885, chez lui, entouré des siens. Son état de santé s'était gravement détérioré suite à un mauvais rhume.
Depuis quelques jours déjà, une foule anonyme sans cesse grandissante attendait devant son domicile les informations régulières sur son état de santé.
L'annonce de sa mort bouleverse tout le monde: du monde politique et journalistique, aux gens du peuple qui voient en Victor Hugo l'écrivain qui a su si bien parler d'eux et les défendre en passant par les anciens Communards qui lui doivent leur amnistie. Les anarchistes, de leur côté voit en sa disparition le signal d'un possible nouveau coup d'état.
L'auteure fait revivre ces quelques jours précédant les funérailles nationales de Victor Hugo où Paris est littéralement pris de fièvre. Le lecteur est transporté par cette passion qui semble habiter tous les parisiens.
Ce texte est basé sur des faits historiques et m'a fait découvrir l'homme politique profondément engagé, ses revirements d'opinion, son exil forcé mais aussi volontaire, son désir d'un état plus juste à l'écoute des plus humbles.
Un très beau texte servi par une belle écriture