En lisant l'œuvre fictive de Wendy Delorme, j'ai pris peur. Peur parce que la société totalitaire qui y est décrite ne me paraît pas si éloignée de la la vie quotidienne en France en 2023. Une société fasciste, homophobe et patriarcale, où tout ceci n'est pas légal, mais bien réel et présent pourtant. Et je me demande, quand est-ce que nous on se réveillera ? Sera-t-il trop tard ?
La touche d'espoir de la fin du roman est nécessaire et fait germer une petite étincelle, ouvre une voie des possibles.
On y trouve la voix des femmes, des homosexuel-les, de l'enfant, des anciennes combattantes. La voix de la révolution, du feu qui brûle au fond de chacun.e d'entre nous, et ne demande car se réveiller, qu'à trouver quelqu'un d'autre à qui s'allier pour faire révolution.
Au début, critique sur la façon dont l'amour était raconté. Cette femme qui se laisse aller pour l'amour. Encore le récit d'une femme toujours lié à l'amour passionnel, prête à tout pour cet amour. Mais la fin m' a réconcilié avec son histoire. Il est grand temps de raconter des histoire de femmes où tout n'est pas tourné sur l'amour. Et c'est ce qui se passe ici.
Un roman à lire.