« I’m dead, but it’s not so bad. »
R fait partie de ces êtres mi-morts mi-vivants qui peuplent désormais la Terre. Il ne se souvient pas de son prénom ni de ce à quoi ressemblait sa vie avant de se nourrir de chaire humaine, mais son cerveau fonctionne. Se nourrir de cellules grises humaines lui apporte même ce qu’il n’aura jamais : des souvenirs d’une vie normale.
Lors d’une énième chasse, il rencontre Julie et décide de l’épargner pour l’emmener avec lui. Pourquoi elle ? Et pourquoi un zombie choisirait de ne pas dévorer un vivant ?
R n’est pas comme les autres. Julie non plus. Et grâce à elle, il entame sa nouvelle transformation.
Les histoires de zombie, on connaît. Mais lire un roman écrit du point de vue du zombie, ce « monstre » supposé dégouter et effrayer le lecteur, est plutôt étonnant. R est particulièrement attachant : il ne semble pas aussi dégoutant que ses camarades et passe presque inaperçu dans une foule de vivants. Et il est même capable d’amour...
Encore un de ces « amours impossibles » mais bien différent de ce que l’on peut avoir l’habitude de lire. Ca change, et c’est une belle découverte qui se « dévore » plus qu’elle ne se lit.