« Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour
de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. »
Ancien chroniqueur à France Info et France Bleu, Antoine Leiris nous délivre ici son premier livre.
« Elle est avec nous. Nous sommes trois. Nous serons toujours trois.
En partant je croise la flaque d’eau. Y saute à cloche-pied. Il rit. »
J’ai acheté ce livre il y a déjà un bout de temps. Je l’ai lu une première fois en 1h, je crois.
Je viens juste de finir de le lire, pour la deuxième fois.
Vous n’aurez pas ma haine, c’est un récit de vie. L’auteur Antoine Leiris a perdu Hélène Muyal-Leiris, sa femme au Bataclan, lors des attentats du 13 novembre 2015. Il nous délivre ici, son quotidien les jours suivants l’attentat.
Antoine et Melvil ont perdu le pilier de leur vie. En une phrase : "L’histoire d’un père et d’un fils qui s’élèvent seuls, sans l’aide de l’astre auquel ils ont prêté allégeance."
« Nous avions notre banc dans ce bois. C’est là que je l’ai demandée
en mariage. Elle a fait semblant d’être surprise. »
Sans vous mentir, il m’est difficile d’écrire sur ce livre. Celui-ci est tellement personnel. En y réfléchissant, c’est comme écrire sur une lettre d’amour entre deux personnes. Car ce livre ressemble à une ultime lettre d’amour. Quand on le lit, on pleure de tristesse, mais on pleure aussi avec un léger sourire. Quand l’auteur ce rappel des moments simples et heureux passé avec sa femme, on les vois. C’est ça la beauté de ce livre, on suit l’auteur et on se plonge avec lui dans la tragédie qu’il a traversé.
Ce récit est simple, mais d’une beauté très profonde.
« Melvil est le seul qui, ce jours là à pu répondre à mon sourire par
un sourire. »
Je ne sais pas quoi écrire de plus, tout simplement, car on ne peut pas vraiment écrire sur ce livre. On le ressent.
Je ne vous cache pas que je suis sceptique sur cet article. Peur qu’il heurte, les lecteurs ou peut-être même l’auteur. Je voulais vous parler de ce livre, car il m’a touché, mais je ne sais pas si je recommencerai à publier sur un récit de vie. C’est trop personnel pour être critiqué (positivement ou négativement) par une tiers personne. Je me permets quand même de vous en donner un avis cour, pour faire connaître ce livre aux gens qui ne le connaîtrai pas.
J’espère tout de même que cet article vous aura donné envie de lire ce livre. Faites-vous votre avis.
« Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus forts que
toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à
vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste.
Il a dix-sept mois à peine, il va manger son goûter comme tous les
jours, puis nous allons jouer comme tous les jours, et toute sa vie ce
petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non,
vous n’aurez pas sa haine non plus. »