Je n'avais rien lu d'autre de Stevenson que ses deux classiques et je découvre une facette complètement différente de l'écrivain écossais : une écriture espiègle, pleine d'autodérision, un humour pince-sans-rire, l'ensemble parsemé de passages presque lyriques sur la contemplation de la nature. Le petit ouvrage comporte un mélange équilibré de récit de randonnée, de descriptions topographiques, de notations historiques sur les Camisards et de nombreuses considérations religieuses sur une région profondément marquée par les guerres de religion, appréhendée ici par un protestant plein de bonhommie.