On découvre la cité de Wastburg, territoire franc planté au milieu du fleuve qui sépare la Loritanie et le Welmstat, à travers les yeux de sa garde. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce qui s'y passe n'est pas toujours très reluisant.
On assiste tout au long de ces 280 pages a une série de tranches de vie qui nous donnent chacune un aperçu des différents aspects de la cité (et de l'intrigue, il faudrait pas l'oublier, celle-là), le tout dans un langage plutôt fleuri. Mais que voulez-vous, on prend pas de pincettes, dans la Garde.
Il y a parfois quelques longueurs et on peut perdre légèrement de vue l'intrigue principale, mais les personnages n'en sont pas moins attachants (ou pas pour certains) et leurs petites histoires intéressantes. Le style argotique pourra en rebuter plus d'un, personnellement je l'ai trouvé rafraîchissant, ça fait du bien de temps en temps de ne pas avoir l'impression d'être face à une traduction insipide. L'avantage de lire un auteur francophone, sans doute.