Si tu pensais que la littérature philosophique du XVIIIe siècle était une affaire de messieurs en perruque discutant calmement autour d’un thé, Zadig ou la Destinée est là pour te rappeler que parfois, la vie, c’est juste une succession de tuiles, même quand t’essaies de bien faire.
L’histoire ? Zadig, un mec brillant, gentil, cultivé et plutôt beau gosse, croit qu’en étant vertueux et intelligent, tout va rouler pour lui. Erreur fatale. Il passe son temps à se faire trahir, tabasser, accuser à tort, et à voir ses bonnes intentions se retourner contre lui. À croire que le destin s’est personnellement mis en mode "troll" contre lui.
Le gros point fort ? C’est un enchaînement de péripéties aussi absurdes qu’instructives. Voltaire joue avec l’ironie et la satire pour démontrer que le monde est injuste, que les puissants sont souvent des crétins et que l’intelligence ne protège pas des ennuis. Ajoute à ça une écriture fluide et des touches d’humour, et tu obtiens une lecture légère mais piquante.
Le hic ? C’est un peu répétitif. Zadig enchaîne les mésaventures façon "malchance incarnée", et on finit par se dire que ce type ferait mieux de rester au lit toute la journée. Et si le message philosophique est intéressant, il n’est pas hyper subtil : Voltaire a une idée, et il va BIEN te la marteler.
Bref, Zadig ou la Destinée, c’est une fable philosophique en mode "les aléas de la vie", où l’ironie de Voltaire fait mouche mais où on finit par se demander si Zadig n’a pas juste croisé un chat noir en début de roman. À lire si tu aimes les histoires où le destin s’acharne, mais avec de l’esprit et de la réflexion en prime.