Ce livre surfe sans honte sur la vague du zombie. Il cache à peine son objectif de tirer un maximum sur la corde des morts-vivants pour se faire du pognon.
Qu'est-ce qui a pu passer par la tête de l'auteur lorsqu'il a décidé d'envoyer un inspecteur de l'Onu accompagné de jihadistes féministes (!) sur un vieux bateau moisi afin de traverser l'atlantique et d'atterrir à New-York pour trouver des médocs anti-VIH alors même que le monde s'écroule sous une terrible invasion de zombie? Et qu'est-ce que c'est que cette idée pathétique de "SUPER-ZOMBIE"? Et la justification de l'apparition des morts-vivants est extrêmement mal amenée. Bref une histoire loufoque qui serait bien passée sur le ton de l'humour mais qui, prise au sérieux, n'en est que plus ridicule.
Un ou deux passages du livre sont réussis, le style n'est pas si mauvais même s'il est quelconque, mais cela ne sauve pas le bouquin, loin s'en faut. En l'état, je dirais que Zombie Island est au genre zombesque ce que Twilight est au mythe du vampire: un produit creux pour ados attardés qui se satisferont de peu de chose et qui prend des libertés grotesques avec le sujet de base. Et le pire reste à venir avec la suite, Zombie Nation...
A ne lire qu'en cas de manque extrême.