D'une discussion sur le lien entre musique et poésie avec un de mes éclaireurs (JeanSuila), est sorti le nom magique de Bob Dylan.
Non pas que j'avais oublié un de ceux qui a accompagné mon adolescence comme Brassens et bien d'autres, simplement son souvenir avait fini par s'estomper légèrement … Légèrement car il m'est revenu (délicieusement) avec pleins de bons souvenirs … Au point que je vais (encore) lancer un nouveau chantier …
Par quoi commencer sinon par la chanson qui (me semble) immortaliser le bonhomme, le Zim, comme on disait autrefois ?
Par cette chanson pacifiste et pleine de poésie, bâtie sur toute une série de questions relatives à des problèmes sociétaux quasi permanents et immémoriaux, qui se termine toujours par une seule réponse apparemment simple et qui n'est surtout pas une solution.
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
C'est justement le truc génial de cette chanson qu'on peut interpréter à l'infini, qui n'est en rien un appel à la subversion. Elle appelle simplement à la prise de conscience. Forcément, elle est de nature à rassembler et à emporter l'adhésion du plus grand nombre.
Écrite en 1962 et sortie en 1963, tandis que les États-Unis s'enfoncent peu à peu dans le bourbier vietnamien et ont à gérer une lutte à domicile pour les droits civiques, la chanson devient un hymne humaniste et pacifique.
"Blowin' in the wind" est reprise par un grand nombre d'artistes dans le monde. En France, il y a bien une petite dizaine de chanteurs et chanteuses à avoir repris cette chanson en anglais ou bien traduite. De toutes les interprétations, celle que je préfère, c'est bien sûr celle de Marie Laforêt …