Le documentaire Ennio, sorti en salles hier, m'a remis en mémoire ce morceau (façon de parler, je ne l'avais pas oublié). Le passage où Joan Baez explique la genèse du titre est un beau moment du film. Elle avait déjà enregistré une ballade (qu'on entend dans le cours du film), Morricone lui a demandé d'écrire quelques paroles pour une "petite chose" -je cite- qui restait à intégrer à la BO. C'est ce titre, qui (si l'extrait n'est pas trompeur) passe en conclusion (ou presque) du film. Comme le dit la chanteuse, ça a dépassé le statut de gros succès pour devenir un"hymne" On entend successivement le titre dans la version de la BO, avec Joan Baez à la guitare lors d'un concert en plein air , et lors d'un concert où il est interprété façon symphonique, avec un orchestre et des choeurs (sans soliste). C'est très impressionnant. Le titre supporte très bien le passage à cette orchestration imposante. Vraiment un hymne...