Dans cette chanson, sur le mode ironique, Georges Brassens règle ses comptes avec la presse qui, il faut le préciser, ne l'a guère ménagé. Si il tourne en ridicule la gent journalistique il pratique, comme à son habitude l'auto-dérision (trois couplets successifs prélevés au milieu de la chanson) :
Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j'en aie le talent, le génie, loin s'en faut
Pas une seule encore ne m'a crié "bravo!"
Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
A m'donner du bonheur une dernière fois
C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique
Et, dans les positions les plus pornographiques
Je leur rends les honneurs à fesses rabattues
Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus
Et encore un chef d'oeuvre !