La base de cette (belle) chanson repose sur une affirmation de Paul Valéry (dont je connais pas le contexte.
Il y a trois sortes de femmes : les emmerdantes, les emmerdeuses et les emmerderesses.
Et comme tout le monde le sait bien, Paul Valery est sétois comme Brassens qu'il cite comme "le sage"…
Le propos de Brassens décrit le mauvais fonctionnement d'un couple, complètement désaccordé sur les affaires de l'amour où l'un et l'autre s'emmerdent … J'aime bien le vocabulaire employé qui suggère (fortement) mais sans vraiment dire. Du coup, ce n'est pas vulgaire, juste à peine paillard. De l'humour rabelaisien.
J'aime beaucoup l'espèce de jeu de mot phonétique :
… avant de confirmer son cul
Or, c'est pas callipyge …
Ainsi la référence au missel que la dame ouvre sur son dos
Ou encore les références à Claudel en tant qu'aphrodisiaque sont tout-à-fait hilarantes.
Il faut écouter cette chanson à partir du lien suivant car Brassens la chante en public devant une salle pliée en quatre par les paroles bien sûr mais surtout par l'attitude de Brassens et de son contrebassiste qui ont de la peine à refouler le rire après chaque strophe.
https://www.youtube.com/watch?v=HOSbONpoe4o