Sébastien Patoche, parodie d'un chanteur déjà bien beauf, ça donne la parodie de la beauferie, et donc la beauferie la plus exacerbée du marché.
Donc Sébastien Patoche il est assis devant la téloche en train de se gratter les balloches à mater des festoches de programmes bien moches ou de films filant la pétoche pour bien ruiner ce qui lui reste de caboche. Pas de sortie cinoche ou de périple littéraire avec Gavroche, il préfère regarder Chuck Maurice mettre des taloches et des parpinoches à des sales mioches les mains dans les poches. Patoche lui il matte ça avec un bon morceau de bidoche cuit à la broche, tout en s'en foutant de tous vos reproches.
Bah ouais quoi, ce morceau c'est beauf, c'est naze, c'est une insulte à l'art musical et au son lui-même, mais n'allez pas dire qu'il ne vous avait pas prévenu, hein : "Bah bravo, mon cochon, ça c'est vraiment de la merde ! C'est tellement d'la merde, que ça m'a donné envie d'te signer... [...] "Sébastien Patoche" ! Ça c'est de la merde ! Mais c'est de la merde qui vend !"
On est d'accord, même dans le genre parodie c'est aussi pourri que tout ce qui touche à la musique dans cette orgie de saxophone nul et de tout nul, mais dans le côté 100% assumé de cet exploit, il se dégage quelque charme imperceptible... Petit mais assez visible pour qu'on le pourchasse.
Et c'est pour ça qu'à l'instar Patoche, on se prend un panard dans ce pétard paillard , un nectar pour tout costard, têtard, superstar ou père Fouettard ; n'insultons pas l'art en l'en qualifiant, même sur le tard, c'est trop nasillard et égrillard pour cela, et l'on me reprocherait de racontars et de bobards par milliards.
Bref, comme l'a dit Patoche, "Que du bonheur !" Enfin non, j'exagère beaucoup trop, mais c'est un bon prétexte pour rire de la misère humaine et de la déliquescence de la chanson française.