Your favorite song of all times
Question délicate, à laquelle je n’ai jamais pris le temps, ou plutôt jamais voulu répondre. Alors aujourd’hui, alors que j’ai commencé hier le 365 days music challenge, je n’ai plus le choix. Je regarde ma playlist, hésite quelques instants, avant de me rendre compte qu’il s’agit en fait d’une évidence : ma chanson préférée doit être celle qui a le plus élargi mon univers musical. C’est donc ce chef-d’œuvre de Led Zeppelin que je choisis, puisqu’il s’agit de la chanson à l’origine de mon amour pour le rock.
Stairway to heaven commence comme une ballade, avec une longue intro parmi les plus célèbres de tous les temps. Ces simples arpèges à la guitare, rapidement rejoints par une flûte à bec, donnent une ambiance calme et apaisante. 50 secondes plus tard, la voix de Robert Plant nous arrive, et elle n’a jamais été plus douce. Ici, le chanteur nous parle d’un rêve impossible : acheter le bonheur.
There’s a lady who’s sure,
All that glitters is gold,
And she’s buying a stairway to heaven
Les vocalises sur ooh s’intercalent entre les paroles, donnant à la chanson des airs de berceuse.
Ooh, makes me wonder
Alors, la guitare se fait plus rythmique et la flûte nous quitte, pendant que les paroles passent à la première personne. C’est le début du lent crescendo de la chanson.
Nous sommes maintenant au milieu de la chanson, et la batterie rentre enfin, alors que la guitare acoustique est progressivement remplacée par l’électrique. Enfin, la chanson devient rock !
Après un long passage chanté, le solo de Jimmy Page commence. Ici, je dois avouer que je n’y connais rien, mais cela n’empêche pas la musique de me toucher.
And as we wind on down the road
Our shadows taller than our soul
Suite au solo, le chant se fait plus violent, les paroles plus sombre, et le titre se rapproche du hard rock habituel du groupe. Cependant, alors qu’on aurait pu espérer une fin en apothéose, la musique se calme soudain, et le calme du début revient.
And she’s buying a stairway to heaven.