J’ai beau avoir vu une quantité de séries impressionnante depuis 30 ans, des bonnes, des moins bonnes ou différentes, quand une découverte te bouleverse autant tu dois rendre à César ce qui est à César.
Le casting : superbe choix, Isabel May, à son âge, joue ici sans doute un des meilleurs rôles de sa carrière (et cette narration mon dieu…). Tim et Sam grandiose, renvoie avec perfection la dureté de la vie de l’époque. Les jeux d’acteurs sont irréprochables.
La musique : en commençant par le générique tragique et nostalgique qui nous transporte à chaque début d’épisode, le reste est assemblé avec une précision remarquable.
La réalisation : la photographie est sublime, les images extraordinaires, les costumes et le maquillage aussi. Les paysages profond, vide et calme ou pourtant la mort n’est jamais loin…
Le scénario : je n’ai pas encore vu 1923 et Yellowstone mais on comprends le sens de cette mini-série prequel. Elle nous ramène au commencement et avant. Et c’est bien la dernière décision d’Elsa qui sera le début de tout.
Enfin… Les émotions : calme, paix, colère, cruauté, tristesse, beauté, amour, vengeance, survie, effroi, peur, suspens, nostalgie, bonheur… Je sais pas si avant 1883 une autre série avait réussi à transmettre toute la palette des emotions humaine en moins de 10h de show. Mais ici c’est réussi et c’est fait d’une main de maître. J’ai encore du mal à croire que c’est déjà fini et beaucoup de mal a avoir envie de passer à autre chose. C’est bouleversant, magnifique et horrible en même temps, c’est masterpiece et c’est 10/10.
Un grand moment de narration pour terminer :
« There is a moment when your dreams and your memories merge together and form a perfect world. That is heaven, and each heaven is unique. It is the world of you. The land is filled with all you will do, and the sky is your imagination. My heaven is filled with good horses and open plains and wild cattle and a man who loves me. It is always sunrise in my world, and there are no storms. I am the only lightning. I know death now. I've seen it. It had no fangs. It smiled at me, and it was beautiful. » - Elsa Dutton