18h30 se déroule sur 22 épisodes de 2 à 6 minutes, un format qui fait sens avec son propos et qui se dévore littéralement ! En effet le but de la série et de montrer l’évolution au fil du temps et des saisons de la relation entre deux collègues qui ne côtoient pas vraiment au bureau. Les dialogues et surtout l’interprétation sont très justes, de la gêne à la colère, de la joie à la tristesse. J’ai aussi trouvé les deux personnages très attachants dans leurs failles comme dans leurs forces.
Le style de réalisation est simple, mais caméra à l’épaule, toujours au plus proches de deux acteurs, souligne toutes les émotions parfois exprimées, parfois retenues, des deux personnages. Ce mode de réalisation facilite également en mon sens l'identification aux personanges, ou a minima à une des scènes qu'ils vivent. Si la série se veut réaliste, elle s’octroie également quelques échappées oniriques, petites surprises qui redynamisent l’ensemble.
Au vu du format (tout peut se regarder en 1h-1h30), il ne faut pas se priver !
Comment cette mini-série pouvait-elle avoir une saison 2 ? Maxime Chamoux et Sylvain Gouverneur nous surprennent en réalisant une mise en abime : nous suivons désormais un couple d’acteurs et l’équipe de tournage en train de filmer la 1ère saison. Alors que cette dernière voyait la naissance d’une relation, il est ici plus question de fin, mais on retrouve toujours ce besoin de lien et de liant ente les êtres et la recherche de leur « place ». Les thèmes abordés sont un peu plus classiques à mon sens mais le format et la qualité de la réalisation restent identiques et permettent encore une fois de suivre toute la saison avec plaisir et sans baisse de régime.